Gitega : 18.500 bénéficiaires pour le Projet de renforcement de la chaîne de valeur du lait local financé par l’Ambassade de France

JPEGDe droite vers la gauche, SE Le deuxième vice-président de la république du Burundi Joseph Butore, la Directrice Régionale-Afrique de l’Ouest du PAM Erika Joergensen et l’Ambassadeur de France Stéphane Gruenberg

Ce Vendredi 29 novembre en province Gitega commune Mutaho, se déroulait les cérémonies de lancement du Projet de renforcement de la chaîne de valeur du lait local financé par l’Ambassade de France et exécuté par Vétérinaire sans Frontières et par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Burundi en collaboration avec la société Modern Dairy of Burundi (MDB). Avec ce projet, 13.500 écoliers du cycle fondamental de Gitega auront une ration de 250ml de lait 2 fois par semaine pendant 1 an dans le cadre du programme national des cantines scolaires du Ministère de l’Education. De plus, 5.000 fermiers, avec focus sur les femmes, seront outillés sur les techniques de collecte, d’hygiène et de santé vétérinaire, de stockage et de transport du lait.

Le lancement de ce projet a vu la participation du deuxième vice-président de la république du Burundi SE joseph Butore, l’Ambassadeur de France Stéphane Gruenberg, la ministre de l’éducation Janvière NDIRAHISHA, la Directrice Régionale-Afrique de l’Ouest du PAM Erika Joergensen, les autorités et élus de Gitega. Ce projet pilote, intégré est financé par la France à hauteur de 500.000 Euros. Il, a pour objectifs de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de renforcer les mesure d’accès et de maintien à l’école, de contribuer à l’amélioration des techniques d’élevages et de favoriser le développement économique à travers le renforcement de la chaîne de valeur du lait local comme l’a rappelé l’Ambassadeur Stéphane Gruenberg.
Dans son allocution, le deuxième vice-président de la république a insisté sur le fait qu’au-delà de l’école, il y a les ménages fermiers ciblés, notamment ceux dirigés par les femmes, qui vont bénéficier d’un encadrement technique leur permettant d’améliorer les conditions de collecte, de stockage et de transport du lait. Il a annoncé que le gouvernement compte appuyer cette initiative en investissant 4,6 milliards de francs Bu supplémentaires (autour de 2,3 millions d’euros).

JPEGL’Ambassadeur Stéphane Gruenberg distribuant du lait aux écoliers de Mutaho

Pour la directrice régionale-Afrique de l’Ouest du PAM Erika Joergensen, des efforts importants restent à faire au niveau des ménages pour améliorer la santé des animaux, les conditions de traite, de stockage et de transport du lait en vrac dont une partie importante est vendue, et consommée au niveau des collines sans autre traitement. Il est donc essentiel de développer des actions ciblant les ménages fermiers pour améliorer la qualité hygiénique du lait. L’usine privée Modern Dairy of Burundi (MDB) et l’ONG vétérinaires sans Frontières sont les partenaires du PAM dans ce projet.

JPEGLes enfants d’une école primaire à Mutaho accueillant les officiels

Suite au dépeuplement du cheptel consécutif aux conflits successifs qu’a connus le pays, les populations burundaises ont, pour la majorité, perdu l’habitude de consommer du lait. Le Burundi est le pays de la région de l’Afrique de l’Est où la consommation de lait est la moins importante avec une moyenne annuelle de 6kg par habitant. Avec le soutien de l’Union Européenne, le Burundi a pu, depuis 2017, reconstituer une partie de son Cheptel et la société MDB a développer sa chaine de conditionnement du lait.
Grâce à ce nouveau projet, cette chaine de valeur du lait local sera renforcée par l’amélioration de la qualité l’augmentation de la production, l’encadrement des ménages fermiers et la promotion de la consommation à travers les cantines scolaires et des campagnes de marketing social.

Dernière modification : 18/12/2019

Haut de page