Trois militaires burundais passent le concours pour une scolarité au Congo
Jeudi 15 février, à l’Institut français du Burundi, trois sous-lieutenants de la Force de défense nationale du Burundi ont passé les sélections pour intégrer à la rentrée prochaine l’École nationale de génie travaux à Brazzaville. S’ils réussissent, ils suivront de septembre 2024 à juin 2025 le stage de division d’application.
Avec le soutien de l’ambassade de France, les militaires burundais ont passé des épreuves de mathématiques et de culture générale (rédaction d’une dissertation).
Si les résultats sont validés par l’école congolaise, ces officiers intégreront une promotion de vingt militaires, dont seize issus des pays d’Afrique francophone. Au Congo, ils deviendront de réels spécialistes du génie travaux, en travaillant tout particulièrement sur les bâtiments et infrastructures opérationnelles, les connaissances spécifiques de l’officier du génie travaux ou encore les travaux publics et modules eau.
Chaque année, l’ambassade de France, via la mission de défense, accompagne la Force de défense nationale du Burundi en permettant à de nombreux militaires burundais de bénéficier de formations, notamment au sein des Écoles nationales à vocation régionale (ENVR).
Projet phare de la coopération de défense franco-congolaise en Afrique, l’école génie-travaux est l’une des quatorze ENVR implantées sur le continent. L’école génie-travaux (EGT) a ouvert ses portes aux militaires congolais en 2009 avant de prendre le statut d’ENVR et d’accueillir ses premiers stagiaires non-congolais en 2010.