9 décembre 2015

Au point de presse de ce jour, le porte-parole a rappelé la déclaration du ministre, fait les déclarations et répondu aux questions suivantes :

1 - Conférence de Riyad (9-11 décembre 2015) - Déclaration de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international

Je salue la tenue de la conférence de l’opposition syrienne à Riyad et je souhaite plein succès à cette initiative, composante importante du processus initié à Vienne.

Il est capital que l’opposition politique et armée, qui résiste aux attaques du régime et de Daech, unisse ses efforts pour constituer l’interlocuteur politique de référence dont a besoin la Syrie.

La France, je le rappelle, ne croit pas qu’une solution militaire suffise seule à régler le drame syrien. Seule une transition crédible fondée sur le communiqué de Genève et les principes posés à Vienne et dont Bachar al-Assad ne peut pas constituer l’issue, permettra de résoudre la crise syrienne et de venir à bout du terrorisme.

Je réitère à cet égard notre attachement à l’émergence d’une Syrie unie, libre, démocratique et respectueuse des droits de tous les citoyens.

2 - Allemagne - Déplacement à Paris de M. Michael Roth, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes (9 décembre 2015)

M. Harlem Désir, secrétaire d’État chargé des affaires européennes, également secrétaire général pour la coopération franco-allemande, et son homologue allemand, M. Michael Roth, se rendent aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour une audition conjointe, devant les commissions des affaires étrangères et européennes.

Les deux ministres évoqueront les principaux sujets de l’actualité européenne, notamment la lutte contre le terrorisme et la crise des réfugiés, à l’approche du conseil européen du 17 et 18 décembre 2015.

Ils se rendront ensuite sur le site du Bataclan pour rendre hommage aux victimes des attaques du 13 novembre.

3 - Droits de l’Homme - 1ère journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime (9 décembre 2015)

En cette première journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, qui marque aussi le soixante-septième anniversaire de l’adoption de la convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, la France rend hommage aux victimes et s’associe aux souffrances des survivants. Elle réaffirme son attachement à ce que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice. La mémoire, comme la lutte contre l’impunité, participent à la prévention de crimes futurs.

Alors que des atrocités de masse continuent d’être commises, la communauté internationale a un rôle important à jouer pour aider les États à prévenir le crime de génocide et, dans les cas où les États eux-mêmes se rendent coupables de tels crimes, pour prendre toutes les mesures utiles pour les faire cesser. C’est le sens de l’initiative portée par la France pour que les membres permanents du conseil de sécurité ne puissent plus recourir au veto en cas d’atrocités de masse.

4 - Syrie

Q - Comment pouvez-vous commenter l’information des médias russes que quatre avions de combat de deux pays faisant partie de la coalition internationale étaient dans la région de Deir ez-Zor le jour de l’attaque contre le camp de l’armée syrienne ?

"S’ils ne sont pas impliqués dans ce raid, pourquoi les représentants du Pentagone ainsi que les leaders de coalition anti-Daech passent sous silence la présence le 6 décembre des avions de leurs alliés dans la région de Deir ez-Zor ? Est-ce que cela s’explique par le fait que l’aviation de la coalition reçoit précisément du Pentagone toutes les informations sur les cibles de l’EI en Syrie", a dit le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov.

La composante aérienne militaire de la coalition internationale a bombardé un entrepôt de munitions de l’armée syrienne dans la province Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie le 6 décembre.
Cette frappe aérienne a coûté la vie à quatre soldats de l’armée syrienne et 16 personnes ont été blessées.

R - Nous n’avons pas pour habitude de commenter des indications de presse.

5 - Etats-Unis

Q - Quelle est la réaction du ministère des Affaires étrangères aux propos de Donald Trump, candidat à la Maison blanche, selon lequel "il y a des quartiers de Paris qui sont radicalisés, où les policiers refusent d’aller, où ils sont paralysés de peur" ?

R - Nous ne commentons pas les propos qui peuvent être tenus dans le cadre de campagnes électorales dans des pays étrangers.

Dernière modification : 10/12/2015

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